Le rapport porté par Nawel RAFIK-ELMRINI s’inscrit dans la droite ligne de l’engagement du Congrès, une année après l’adoption d’une résolution et d’une recommandation sur le rôle des collectivités locales face aux migrations. Il vise à préciser l’approche du Congrès quant à la situation spécifique des enfants réfugiés non accompagnés.

Le rapport rappelle l’exposition des enfants réfugiés non accompagnés à la violence physique et psychologique, aux phénomènes de traite des êtres humains ainsi qu’aux violences sexuelles.

Il propose des solutions concrètes pour relever le défi de l’accueil et de l’intégration, inspirées des meilleures pratiques identifiées à l’échelle européenne, notamment en matière d’accès aux services publics, à l’éducation, à la santé. Il encourage la mise en place de programmes de tutorat pour favoriser la participation des nouveaux arrivants à la vie sociale et culturelle.

La résolution alerte également les pouvoirs locaux sur la nécessité de trouver des solutions de substitution à la pratique de rétention des familles et des enfants dans certains camps, souvent des lieux de très grandes violences.

Elle encourage enfin le renforcement de la coopération entre les différents niveaux d’action et invite les Etats-membres à attribuer un statut prioritaire aux dossiers de demandes d’asile des enfants non accompagnés et séparés, en accélérant le délai de traitement de leurs demandes d’asile.

Dans le contexte d’une instrumentalisation grandissante de la question de l’accueil et de l’intégration par les mouvements populistes, une réponse forte doit être apportée qui se fonde sur le respect des principes de responsabilité, d’humanité et de solidarité envers les réfugiés et entre les Etats-membres.